Ainsi l'assignation nulle au visa de l'article 117 du CPC n'a donc pas interrompu la prescription de l'action au visa de l'article 2241 alinéa 2 du code civil, et ne peut donc fonder une tentative de régularisation de la nullité au-delà de ladite prescription Voir également les mots "nullité de la période suspecte", "prescription" et "délais de prescription" du lexique.
2 e, 20 mai 2010, n° 06-22. 024, Bull. civ. II, n° 98; D. 265, obs. N. Fricero; ibid. 552, obs. B. Blanchard; Procédures 2010, n° 306, obs. Perrot; 5 mai 2011, n° 10-14. 066, Bull. civ. II, n° 105; D. Théry). En l'occurrence, pour la haute juridiction, l'irrégularité dont était frappé l'acte était régularisable. La restriction envisagée par la cour d'appel ne s'imposait nullement. Nullité. L'intervention du « bon » représentant – celui disposant du pouvoir nécessaire – avant le jugement couvrait le défaut initial. C'était donc dire que le fait que la procédure de saisie immobilière soit une voie d'exécution « lourde en conséquences » régie par un « formalisme renforcé » était parfaitement indifférent à la faculté de régularisation de l'acte offerte par l'article 121 du code de procédure civile. En l'espèce, il n'était question que de l'absence de pouvoir d'un représentant en justice. Une telle erreur était-elle réparable? Assurément, oui. Le vice, qui ne concernait pas la partie mais son représentant, n'était pas irrémédiable et pouvait largement être couvert par la constitution d'un représentant en exercice, antérieurement au jugement de juge de l'exécution.