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Marcel Barbeau Rosier Feuilles

Son rôle, dans le développement de la performance transdisciplinaire, a d'ailleurs été reconnu à l'été 2013, à Paris, avec sa participation à l'événement international Nouvelles vagues, organisé par le Palais de Tokyo. En cela, l'artiste fait figure de précurseur quant au décloisonnement des frontières artistiques. Adoptant très tôt une posture de chercheur dans l'évolution de sa démarche, Barbeau s'est ainsi engagé dans une voie artistique singulière, exempte de tout compromis, renouvelant sans cesse sa production. Parmi les incontournables Parmi la centaine d'œuvres rassemblées pour l'exposition, les visiteurs pourront apprécier au fil de leur parcours, dans les salles du pavillon Pierre Lassonde, plusieurs chefs-d'œuvre de Marcel Barbeau. Rosier feuilles (1946) fait partie des incontournables des années 1940, puisqu'elle est caractérisée par une composition dans laquelle s'estompe peu à peu la hiérarchie entre les éléments, où le regard se trouve entraîné dans le mouvement des traits qui parcourent l'entièreté de la surface du tableau.

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Marcel Barbeau Rosier Feuilles Paris

Le Musée national des beaux-arts du Québec est une société d'État subventionnée par le gouvernement du Québec. Marcel Barbeau. En mouvement Pavillon Pierre Lassonde du MNBAQ Jusqu'au 6 janvier 2019 SOURCE Musée national des beaux-arts du Québec Renseignements: 418 643-2150 ou 1 866 220-2150 Liens connexes

Ancrée dans l'« automatisme surrationnel » inspiré des surréalistes européens, la gestualité s'accomplit, libérée, sur les surfaces, puis s'incarne par diverses expérimentations: découpage aléatoire, grattage de la matière et taches scandées à la spatule. Les années 1950 font place aux traits qui donnent lieu à des œuvres plus graphiques, habitées d'une rythmique indéniable, entre autres suscitée par la découverte de la musique de Karlheinz Stockhausen. Comme chez les avant-gardes historiques du début du XXe siècle, le langage abstrait favorise les ponts entre les disciplines et rend possibles des alliances nouvelles. Pour Barbeau, la musique et la danse joueront des rôles prévalents, comme dans les grandes peintures exécutées devant public dans les années 1970 qui font renouer l'artiste avec la gestualité automatiste. Les exemples intégrés à l'exposition attestent que l'intérêt de cette production se situait davantage dans l'action même qui les a produits. En témoignant des extraits de performances filmées révélant un peintre-danseur que se plaît d'ailleurs à louanger l'artiste Rober Racine dans le catalogue, un outil irréprochable.