gynb1.com

Tutorat Et Fonction Tutorale : Quelques Entrées D'Analyse - Persée

SNCF Réseau dispose également depuis quatre ans d'un pool d'experts. Des anciens cheminots à la retraite, spécialistes des caténaires, des voies ou encore de la signalisation ferroviaire sont ainsi engagés dans des missions de supervision ou de monitorat auprès de jeunes collaborateurs pour les "monter en compétences ". "Les personnes sur le départ ou déjà retraitées sont heureuses de transmettre, elles sont aussi plus disponibles et moins contraintes par la hiérarchie ", estime Pascal Dardenne qui y voit une opportunité à saisir par les entreprises. Mais ces dernières restent encore timides. "C'est perçu comme un coût", constate Nadia Leviaux qui estime que paradoxalement, "ce sont souvent au sein des PME que des mesures sont prises en ce sens car la perte du savoir-faire d'une personne peut être extrêmement dommageable pour l'entreprise. Dans les grandes structures, on estime que le nombre compensera les départs. A tort! ". Pourtant, tous ceux qui l'ont expérimenté sont unanimes, une politique de transmission des savoirs organisée et pérenne génère un véritable retour sur investissement.

  1. Transmission des savoirs | DEV'RH

Transmission Des Savoirs | Dev'rh

Étape 3. Identifier et anticiper les moments clefs pour assurer le transfert des compétences entre seniors et juniors. Ces moments clefs sont généralement le départ à la retraite des plus anciens et l'arrivée de nouveaux collaborateurs. Étape 4. Choisir les outils et méthodes à mettre en place pour organiser la transmission des connaissances. Pour accompagner les juniors, de nombreuses entreprises misent sur le tutorat et le mentorat, ainsi que l'alternance. Les tuteurs sont généralement des seniors ayant été formés à la pédagogie et capables de transmettre leur expertise technique. Lorsque la relation n'est pas juridiquement encadrée par l'alternance, on parle de mentorat ou de parrainage. Certains grands groupes, comme Technip, fonctionnement de manière informelle, par projets, en constituant simplement des équipes de travail mixtes, composées de juniors et de seniors. D'autres entreprises, telles EDF, établissent des plans d'action sur plusieurs années, avec une méthodologie spécifique.

[... ] [... ] Le désir des jeunes générations est également d'accéder à un statut social plus élevé que celui de leurs parents et de parvenir à un travail plus lucratif et plus valorisant que celui des générations antérieures. Cette course aux diplômes comme fin en soi, modifie les attentes des jeunes dans l'entreprise et la logique véhiculée par les discours sociétaux est imparable. Le jeune diplômé entre alors dans l'entreprise en considérant que son diplôme lui donne des droits. Or, la réalité est quelque peu différente, l'entreprise ne semble pas reconnaître son diplôme à sa juste valeur. ] Le junior et le senior ne sont donc pas des réalités universelles. C'est la société qui a créé ces classes d'âges pour tenter d'instituer des repères alors que ceux-ci disparaissent. Il semble alors nécessaire de redéfinir ces concepts avec une approche psychosociale différenciée: E. Marbot propose d'analyser la vie des juniors et des seniors selon 3 dimensions: - le temps de la vie, - le temps historique (période dans laquelle s'inscrivent leur vie), - le temps social comprenant les codes et les normes liés à l'âge et développés par la société. ]